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4 octobre 2007 4 04 /10 /octobre /2007 05:32
Voici un article que j'ai trouve tres interessant.
 Publier par www.politique-africaine.com .Dites nous ce que vous en pensez.

Fria (Guinée)

: travelling arrière 

L

un quart de siècle de l’histoire du

monde, de ne regarder que le présent

et l’avenir. Dans un numéro

récent (l), Annie Cheneau-Loquay

nous interpelle

avec nous

est tentant, quand on aborde un pays qui a disparu pendant- et le pays concerné- dans son article

:

(( La Guinée va-t-elle continuer

à

négliger son agriculture ? ))

Aussi

rappelant dans son titre le mouvement

du cadreur de vues qui, le

long d’un rail

cette nouvelle approche,fxé au sol, avance ou

recule par rapport

peut-elle apparaître comme surréaliste

à un plan fme,

!

Comment revenir en arrière

à

connaît actuellement que l’apparence

l’égard d’une réalité dont on ne

?

1987 est un pays curieux

tout entier bâti sur le mode de

l’ancien palais des Gouverneurs

I1 est vrai que la Guinée deà voir,à

Conakry, rasé par les autorités de

la

que témoin de l’ancien colonialisme

français, mais parce que c’est de là

que l’autre, celui de Sekou Touré,

s’y exerça 27 années durant. Et

qu’à la place de l’ancien palais, il

n’y a plus qu’un terrain vague où

II‘ République, non pas parce

un

a échappé

sur une barrière en fer envahie de

rouille, ouverte au seul vent venant

de la mer.

La Guinée, trois ans après avril

1984, paraît être

lampadaire sans ampoule - quià la destruction - veilleà son année zéro !

Et pourtant, élaguant les branches

(1)

Politique africaitie, no 35, mars 1987,

pp. 120

et suiv.

mortes des ofices sans produits et

des établissements publics sans marchandises,

quelque chose, jour après

jour, se crée: les marchés se remplissent,

les

sur chaque trottoir et

(( petits boulots )) fleurissentà

défaut d’autre chose, on y mange

apparemment

Ce n’était pas évident quand on sait

que l’agriculture, profondément

désorganisée, ne fournissait même

plus la nourriture de base

population, que les rizières étaient

abandonnées et les cultures d’exportation

à peu près à sa faim.à la

-

essentiellement les agrumes

-

étaient tombées à moins de

5

plus en valeur

étaient

à 10 070 - en quantité et encore- de ce qu’ellesà l’indépendance en 1958.

Y a-t-il eu un miracle

?

Cette situation ne tient pas du

miracle

visible de la réussite, maintenue

vaille que vaille, d’un projet industriel

qui devait être en 1957 le

point de départ d’un développement

alors unique en Afrique et qui,

même réduit

: elle est seulement l’aspectà sa première tranche,

a

assuré, 27 années durant, 90 à

92

90, avec ses U droits de sortie B,

de toutes les ressources fiscales du

pays. Hommage paradoxal de l’excolonisé

à

des bauxites de Fria et leur

transformation en alumine

l’ex-colonisateur, l’exploitation:

-

180000 tonnedan en 1960,

-

suivante,

400 O00 tonnedan l’année

1

O0

-

plus tard,

pour revenir

700000 tonneslan 20 ansà :

-

laissent une valeur ajoutée suffisante

pour en faire la seule activité véritablement

rentable d’un pays livré

550000 tonneslan en 1986

à

celle de

l’incohérence dès l’année suivantson indépendance !

Cela est généralement

que les universitaires

vivant en Guinée (2) l’ont euxmêmes-

admis, certains avec agacement.

Mais aucun d’entre eux n’a

voulu mettre en évidence, sinon de

manière très allusive, que l’origine

de cette richesse se situait en France

et ce, deux années au moins avant

1958. C’est en effet une administration

de mission, la première du

genre, créée par Gaston Defferre,

alors ministre de la France d’Outre-

Mer, fin 1956, qui a réuni les conditions

de réussite de l’action entreprise

su depuisou chercheurs

:

de la Guinée) a en effet constitué

une équipe pluridisciplinaire

qui, de 1957

plus d’une année après l’indépendance

la MARG (Mission d’aménagementà 1960 - c’est-à-dire

-

de ses rapports institutionnels

avec ses industriels, et commencé

a aidé la Guinée pour l’établissement

à

économique et social que

l’industrialisation devait normalement

permettre. Des trois projets

jeter les bases du développement-

Fria,

a toutefois été démonstratif: le

deuxième, abandonné par ses promoteurs,

est devenu une simple exportation

du minerai de base. Quant au

troisième, il constitue une enclave

soviétique en terre d’Afrique, les

Guinéens n’y participant qu’au seul

niveau de la fourniture de la main-.

d’oeuvre, bien moins payée qu’à Fria.

Boké et Kindia - seul le premier

(2)

Rivière.

(3)

consacrés.

Tels Jean Suret-Canale et Claude10 % du chiffre d’affiires y seront

Qu’a donc fait la

particulier pour que l’effet de son

action perdure encore aujourd’hui

MARG de?

Une action de bon sens

avec des industriels ne se

maintiendront que si, dès le début,

ceux-ci ont la garantie, tant pour

leurs investissements, leurs redevances

et l’exportation de leurs bénéfices

éventuels que pour les conditions

de leur établissement, d’une

certaine pérennité. De fait, les conventions

signées dès 1957, et ce

malgré la nationalisation

1973), sont toujours appliquées

actuellement dans leur esprit

d’un compte hors-budget

Fonds d’aménagement régional de la

Guinée

développement fondé essentiellement

sur l’agriculture qui aurait pu,

s’il avait été poursuivi après 1960,

permettre un développement harmonieux

d’une partie importante

: - penser que les rapports équilibrés 48 Yo de; - établir par l’intermédiaire- le- les bases d’un plan dedu

pays. Les projets établis par la

MARG demeurent encore

ont servi de réErence

guinéenne et les organismes

internationaux eux-mêmes y voient

des bases de travail

: certains1 l’administration;

-

sufisante pour que les

Guinéens soient les premiers bénéficiaires

de l’industrialisation engagée.

C’est peut-être là que la réussite

a été la’plus convaincante et

que la société Fria, confrontée dès

1962

de la plus grande partie de son personnel

d’encadrement, a réussi très

rapidement, par

de formation (3), d’assurer

avec et par elle le fonctionnement

de ses installations

assurer une formation professionnelleà une exigence d’africanisationun effort considérable(4) ;

-

penser qu’avec a l’épargne-

(4) 350 expatriés prévus

le fonctionnement de l’usine

aujourd’hui.

à l’oegine pour; 50 subsistent

101

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commentaires

A
Felicitation a Hawa Barry<br /> Tu as grand chapeau de ma part
Répondre